Mes yeux se plongent dans un lacs rose, observant les moindres reflets, les moindres mouvements provenant des poissons qui s’y logent. Cette eau est envoûtante, je suis incapable de la quitter des yeux. Les sons qui entourent ce lacs en deviennent addictifs. Un spectacle sensoriel d’une beauté infini m’est offert en ce moment même. Mes pensées sont en conflit, comment puis-je être digne d’une féerie pareille ?

Tout à un prix, et tôt ou tard, je devrais donner de ma personne.

La mélodie des poissons joueurs, nageant et sautant hors de l’eau, laissant des éclats rosés virevolté dans les airs, m’ont fait oublier presque immédiatement toutes les pensées qui dansent avec dissonance dans ma tête.
Docilement, l’attractivité de cette eau colorée me fait perdre l’équilibre. Mouillée jusqu’aux genoux, assise dans un drap rose, je m’enfonce dans le sable souple au fond du lac. Je me sens traversé ce sol délicat et me laisse emporter vers le cœur de cette prison dorée.

D’en bas, je peux y apercevoir un ciel rose parsemé d’étoiles mouvantes de toutes les couleurs, des reflets blancs dansent en rythme avec les étoiles. Tout cela est magnifique, mais, en regardant le sol qui m’accueille, rien n’est coloré ni merveilleux. Les ténèbres s’étendent au-delà de ce que mes yeux peuvent voir. Il n’y a ni âmes présentent, ni teinte. Un monde en nuance de noir, seul, réside ici-bas. Il est trop tard pour remonter à la surface, la distance qui me sépare du ciel est infranchissable. Ainsi se finit mon histoire, prise au piège de cette divine obscurité qui m’a appelé ici, sans espoir de revoir le monde que j’ai laissé de côté. Les ténèbres sont mon nouveau foyer et le silence mon nouvel ami.

J’ai au moins la chance d’observer un ciel unique, or, est-ce que ça valait vraiment le coup de me plonger dans l’eau traîtresse, si belle à l’extérieur et si sombre à l’intérieur ?

C'est un texte que j'ai écrit très fraichement, qui exprime ce que je ressens face à ma situation actuelle. Si tu as lu mon dernière article, tu sais que je parle de mes troubles alimentaires.

J'aime beaucoup ce texte, je le trouve très poétique, ce qui contraste beaucoup avec les problèmes qui me tombent dessus. 

Affectueusement, Gleada. ♥

Récemment j'ai eu une discussion à propos de l'écriture avec une grande amie à moi, la discussion à durer encore et encore, nous somme toute deux amoureuse du sentiment d'écrire, et j'ai confié que ma meilleure plume était celle qui reflétait mes émotions. Quand mes émotions sont si fortes qu'elles en viennent à m'étouffer, je les couche sur du papier, ça me décharge et m'aide à avoir un air plus pur que celui qui m'étouffait avant. Or, aucun miracle n'opère, je me sens toujours déboussolé mais c'est moins dur à encaisser par la suite.

Je dis que c'est ma meilleure plume car elle est naturelle, elle vient sans réfléchir et a de l'impacte. Elle a du caractère, elle est marquante. C'est une plume que je n'ai pas besoin de retravailler pour lui donner du sens.
Attention, mes écrits qui ne viennent pas de mes émotions sont très forts aussi, car je repasse dessus autant de fois qu'il le faut pour lui donner la forme que je souhaite lui donner.

Ce que je propose aujourd'hui c'est un texte que j'ai écrit pour la journée du 29 Mai 2023, une journée qui m'a fait souffrir, tellement que ça m'a brassé un long moment.
C'est un texte que j'ai écrit pour me décharger un peu de la douleur que je ressentait. Il n'est donc pas forcément très gaie.

Une journée à ne plus revivre

Je vais parler d'une journée à ne plus jamais revivre. Une journée où l'on se sent seul et oublier, invisible et ridicule alors même que le monde afflux tout autour de nous. La honte nous submerge, on devient une moins que rien, une chaussette sale oublier sous un lit négligé. Les ténèbres valsent à nos côtés et finissent par nous entourer alors on vient à pleurer, on pleure encore et encore et le flot de larme ne cesse jamais de dégringoler de nos joues rougies de honte. Une journée qui nous fait mal aux boyaux internes.
On se tord de douleur tant en est déchiré au niveau de l'abdomen. Une journée où l'on est victime mais on ne peut s'empêcher de se sentir coupable, coupable de tout et de notre propre existence.

Une journée où le ressent toute la tension palpable. Des hurlement retentissent de partout et la haine se mêle à la foule.
Tout ça nous fait sentir que plus misérable, en plein milieu des embrouilles la peur se rajoute au mélange. On se sent bête, pathétique, pitoyable, inutile, indésirable, merdique, sans intérêt, immonde.
Et il arrive, le moment dans cette journée à ne plus jamais revivre, où tout les souvenirs les plus misérables reviennent en tête et le gouffre de désespoir ne fait qu'accroitre.

J'ai parlé d'une journée à ne plus jamais revivre, où tout le mal m'a été offert par une personne que j'aime, une personne de ma famille.

Quelle conclusion bien pourrie.

Merci beaucoup d'avoir lu cet article et mon texte pas très joyeux. Si tu as toi aussi un texte écrit avec tes émotions, je serais ravie de le lire dans les commentaires de cet article !
Je partage et tu es libre de partager aussi, tel est le thème de mon blog ! Sache que je suis sans jugements.

Evidemment, rien ne t'oblige à me partager un petit texte écrit de tes émotions en commentaire !
Je trouve juste ça sympa de partager avec toi dans les deux sens ! ^^